Portrait de Yannick KRAEMER

Date : 17 septembre 2014

Interview_photo.png
Mercredi 17 septembre Yannick KRAEMER était l'invité de l'émission "Fiers d'eux" sur France Bleu Alsace (fréquence 101.4).

Ci-dessous le portrait réalisé par Jean-Philippe PIERRE

"Yannick Kraemer - Fiers d'eux - 17 septembre 2014 Yannick Kraemer, pour un coiffeur, vous faites fort : oui, quand on passe votre carrière en boucle, on constate que votre réussite est permanente. Pour résumer : comme en dit en Alsace, vous avez commencé avec Déssanges et aujourd'hui vous faites vivre un enfer à ceux qui voudraient vous concurrencer. Oui, car c'est fort d'avoir réalisé 35 millions de chiffres d'affaires en 2013 dans la coiffure, alors que quand on parle de coupes actuellement, elles ne sont que budgétaires... Vous, quand on vous parle de Figaro, ce n'est pas synonyme de coiffeur, mais du journal et de ses pages saumon, consacrées à l'économie, pour voir si vos affaires tournent bien... Il faut dire que vous ne perdez pas le nord puisque vous en venez... du nord de l'Alsace, de Wissembourg. Votre papa tenait un salon à Hatten. Et c'est là que, tel un missionnaire, vous avez du avoir la vocation. Oui, car même si vous ne vous destiniez pas franchement à ce métier, c'est sans doute en voyant les Allemands en goguette par là-bas que vous vous êtes dit qu'il fallait faire quelque chose pour l'humanité et contre les coiffures de footballeurs allemands ... Et alors que vous aviez déjà obtenu votre brevet de compagnon en coiffure, vous avez travaillé comme manœuvre intérimaire dans une fabrique de béton. Avec le recul, on pourrait faire passer cela pour un stage professionnel puisque vous devez vous retrouvez devant le même type de matière (le béton) en coiffant des jeunes qui s'appliquent des tonnes de gel dans les cheveux... Kraemer, depuis l'an 2000, c'est un concept. Pour commencer, avec vos produits naturels, économiseurs d'eau et serviettes microfibre, vous avez investi dans une politique d'éco-citoyenneté. Un peu comme Antoine Waechter qui a des cheveux en chanvre véritable... Ensuite, ce sont des centres de formation, les K Academy. C'est un peu comme la Star academy, sauf que vos élèves, eux, heureusement, ne chantent pas... Et enfin, ce sont des franchises. Moi, longtemps, dans la coiffure, j'ai cru que la franchise, c'était ce qui se racontait dans un salon... Mais non, vous avez des salons dans sept pays. Vous venez d'inaugurer le centième à Canton, en Chine. Où j'imagine que vous travaillez à l'ancienne, en mettant dans les cheveux les fameux rouleaux de printemps... En Asie, il ne vous manque que le Japon. Mais c'est compréhensible : là-bas, ils n'ont pas besoin de mini-vague ; non, ils ont des tsunamis... Alors, Yannick Kraemer, malgré tout cela, je ne vous dis pas : chapeau ! Oui, ce serait dommage de cacher une coiffure réalisée chez vous..."